JOHNNY CASH MOVIE

Publié le par bobby

 


























 
Johnny Cash sur le Net
Peut-être est-il utile de réviser ses connaissances en Johnny Cash avant d’aller voir, au cinéma, Walk The Line. D'abord, d'où vient ce titre ? De la chanson du même nom, son premier gros succès, extrait de son premier album Hot and Blue Guitar (1957). Pour écouter ce morceau en forme de déclaration d’amour, (« I walk the line », littéralement « Je fais le pas »), rien de mieux que le site officiel du chanteur, véritable mine d’or (pléthore de vidéos) pour qui souhaite découvrir l’univers de « l’homme en noir ». En outre, le site propose un jukebox très fourni pour écouter, dans leur intégralité, ses plus grands morceaux.
www.johnnycash.com

Pour une biographie complète, en français, voici aussi deux articles publiés par un internaute amateur :
www.chez.com/farwestmagazine
www.chez.com/farwestmagazine/product

Walk the line est donc la biographie du couple mythique que Johnny formait avec sa seconde épouse, June Carter. 1967, la carrière de Johnny Cash prend un tour hystérique : 300 concerts par an et une consommation de drogues en quantité astronomique. C’est grâce à elle que le chanteur va refaire surface et relancer sa carrière.
Pour patienter avant d’aller voir le film, regardez le bande-annonce du film et visitez le site officiel :
www.apple.com/trailers/fox/walk_the_line

Pour comprendre la place qu’occupait cette femme dans la vie de Johnny Cash, une interview vidéo assez explicite — en anglais — du principal intéressé :
www.achievement.org

L'univers de Johnny Cash est profondément lié à ses origines sudistes. A Memphis, dans le Tennessee, il entame sa carrière. C’est là aussi, à Hendersonville, que Johnny Cash construit, au début des années 70, une vaste maison qui accueille ses propres studios, The House of Cash Recording and Publishing. Visite guidée en photos, jusque dans les moindres recoins. Et pour les clichés dela famille, les objets ayant appartenus au chanteur, c'est aussi par ici :
http://www.cmt.com

De son premier mariage avec Vivian Liberto, Cash a quatre filles qui, toute leur vie, baignèrent dans la musique de leur père. L’une d’entre elle, Rosanne, poussa souvent la chansonnette avec son père dont elle était très proche, avant de se lancer dans un carrière solo. Elle vient de publier son dernier album, Black Cadillac, dont des extraits sont en écoute sur son site. Parfum de mort : le disque fait suite à la perte, la même année, de sa mère, Vivian, de son père Johnny et de sa belle-mère. Même ambiance dans la galerie de photo consacrée à la maison familiale d'Hendersonville, où plane le fantôme de Johnny Cash.
www.rosannecash.com (le site)
http://www.rosannecash.com/bchome (la maison)

Lorsque Johnny Cash enregistre, en 1955, ses premières chansons dans les Studio Sun Records à Memphis, il est accompagné de son groupe les Tennessee Three, qui va le suivre pendant plus de 30 ans. Au départ, ce groupe est composé du guitariste Luther Perkins, du bassiste Marshall Grant et du batteur Red Kernodle. C’est avec ces anciens mécaniciens reconvertis dans la musique que Johnny Cash fait ses premières armes en studio, au côté d’autres jeunes chanteurs débutant, comme Elvis Presley ou Roy Orbison.
www.tennesseethree.com

Le guitariste Bob Wootton, qui a remplacé Luther Perkins, a aussi son site perso :
www.bobwootton.com

Et comme ces papys ne sont pas si largués que ça, ils ont aussi un blog sur MySpace, où plusieurs morceaux de l’époque Johnny Cash sont en écoute :
www.myspace.com/tennesseethree

Tout au long de sa carrière, Johnny Cash a joué avec de nombreux musiciens, des plus fameux (Bob Dylan, Elvis Presley, Eric Clapton…) aux moins connus comme The Highwaymen (les Hors-la-loi). Le leader ? Kris Kristofferson lui-même, grand ami de Johnny Cash, aussi charismatique sur scène qu’à l’écran, comme par exemple dans La porte du paradis, western intemporel de Micheal Cimino, un de ses plus grands rôles :
www.wu-wien.ac.at/
www.ecranlarge.com

Vous pouvez aussi jetez un œil à ce site amateur — encore en anglais —, qui propose une bio et de nombreuses photos de The Highwaymen :
www.stevenmenke.com

Grand prophète de la musique country qu’il contribua à exporter (tardivement) au-delà des frontières américaines, Johnny Cash a aussi largement popularisé son instrument fétiche, la guitare folk. Bon technicien, il est d’ailleurs, avec son acolyte guitariste Luther Perkins, l’inventeur du fameux « Boom-Chicka-Boom » — technique rythmique qui consiste à étouffe les cordes après les avoir gratées. Le célèbre constructeur de guitare acoustique Martin lui fabrique même des instruments sur mesure. Voici deux sites qui donnent un aperçu des guitares qu’utilisait Johnny Cash :
www.elderly.com
www.usd.edu

Et pour ceux qui taquinent un peu la gratte, voilà deux sites qui mettent à disposition un grand nombre de tablatures des morceaux du chanteur :
www.911tabs.com
www.echords.com

L’influence de Johnny Cash sur la musique américaine et populaire est énorme. Nombre sont les groupes qui citent le Man In Black comme principale source d'inspiration. Fan parmi les fans, The Bastards Sons Of Johnny Cash, dont voici le site :
www.bsojc.com

Un qui n'est pas mal non plus, c'est Merle Haggard. A la fin des années 50, ce jeune Américain entame une carrière country au moment même où il est condamné à 15 ans de prison au Texas pour une sale affaire d’argent. En 1960, lors de son séjour derrière les barreaux, il assiste au concert mythique que Johnny Cash donne à la prison de San Quentin. C'est le choc ! Chanteur de country très populaire des années plus tard, il sera membre du très prisé Country Hall Of Fame, dont fait évidemment partie… Johnny Cash.
en.wikipedia.org
www.countrymusichalloffame.com

En 1993, la maison de disques Columbia Record vire Johnny Cash. Une catastrophe ? Non, il vient de rencontrer Rick Rubin, grand producteur américain à la recherche d’un artiste bien établi pour lancer sa nouvelle maison de production, American Recordings. Ensemble, ils publieront quatre albums d’anthologie qui contribueront à immortaliser définitivement le talent de Johnny Cash à travers le monde. Composés de titres nouveaux et d'anciennes chansons, ces albums comportent aussi des reprises étonnantes d’artistes pop contemporains comme Beck, U2, Nine Inch Nails, Depeche Mode… Voici le clip de l’une d’entre elle, Hurt, (reprise de Nine Inch Nails), réalisé par un des grands spécialistes du genre, Mark Romanek, peu avant la mort du chanteur. Son testament :
www.losthighwayrecords.com
www.markromanek.com(site de Mark Romanek)

Jean-Baptiste Roch

 


Télérama n° 2927 - 15 février 2006
                                                          www.banditscompany.com
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